Louis kahn sur le divan du psychanalyste - collection du divan
Sur une idée originale et en collaboration avec Jean-Christophe Bétrisey - psychanalyste
"Allongé sur le divan du psychanalyste, le célèbre architecte Louis Kahn nous livre des histoires inattendues de sa vie, de ses familles, de ses femmes et de sa vision de l'architecture.
Sa personnalité complexe a influencé une grande partie de son oeuvre jusqu'à son apogée spirituel gravé dans le béton et la brique à Dacca au Bangladesh.
Le lecteur se laissera emporter par un échange proche du parlé pour ainsi vivre de l'intérieur cette séance unique chez l'analyste. Les dialogues sont profonds, directs et nous laissent entrevoir les contenus inconscients de Lou, un des architectes les plus influents du XXe, retrouvé mort dans les toilettes de Pennsylvania Station à New York en 1974."
Sa personnalité complexe a influencé une grande partie de son oeuvre jusqu'à son apogée spirituel gravé dans le béton et la brique à Dacca au Bangladesh.
Le lecteur se laissera emporter par un échange proche du parlé pour ainsi vivre de l'intérieur cette séance unique chez l'analyste. Les dialogues sont profonds, directs et nous laissent entrevoir les contenus inconscients de Lou, un des architectes les plus influents du XXe, retrouvé mort dans les toilettes de Pennsylvania Station à New York en 1974."
Pourquoi une telle différence entre un projet d'architecte et son vécu par l'utilisateur ?
Faisant suite à un projet de transformation d'un appartement à Grône, les plans intérieurs ont été redessinés en fonction des dispositions effectuées par son utilisateur, 7 ans après son emménagement. Une différence notable existe entre le concept de base d'aménagement intérieur et le vécu, notamment par la distance entre les éléments mobiliers.
- Pourquoi exite-t-il une telle différence entre le concept (l'idée générale du projet) et la réalité, soit le vécu de son utilisateur ? Serait-ce dû à une conception architecturale liée à un mode de représentation plutôt qu'à un vécu ? Pourquoi les plans du projet sont-ils si détaché de la réalité vécue ? L'architecte dessine-t-il un concept, détaché de la réalité, du vécu?
- Pourquoi exite-t-il une telle différence entre le concept (l'idée générale du projet) et la réalité, soit le vécu de son utilisateur ? Serait-ce dû à une conception architecturale liée à un mode de représentation plutôt qu'à un vécu ? Pourquoi les plans du projet sont-ils si détaché de la réalité vécue ? L'architecte dessine-t-il un concept, détaché de la réalité, du vécu?
Plans existant et conceptuel et redessin des aménagements intérieurs - projet de transformation d'une maison à Grône :
Photos intérieures et plan d'aménagement conceptuel (rez de chaussée) de la maison Esherick de Louis Kahn.
Séminaire théorique - Penser et habiter le monde
Du 14 au 18 décembre 2020 : organisation et participation à un séminaire théorique sur la thématique de "Penser et Habiter le monde" dans le cadre du jointmaster of architecture (110 étudiants des trois sites (Burgdorf, Fribourg et Genève) y.c. le master en architecture d'intérieur de la Head, Genève, avec la participation de :
Philippe Simay, philosophe - Paris [lien] Stephen Griek, architecte et philosophe - Genève En collaboration avec Blanca Vellés de Uribe et Pauline Dellachérie, Genève. |
Conférenciers:
Philippe Simay, philosophe, Paris : Prendre soin du monde, une nouvelle manière d'habiter
Stephen Griek architecte et philosophe, Genève: Penser l'art de bâtir avec Nietzsche
Nicolas Pham, architecte, Lausanne: l'éthique du métier
Jean-Marie Boyer, psychanaliste, Paris: Que peuvent nous apprendre Louis Kahn et Le Corbusier?
Benoit Goetz, philosophe, Metz: l'architecture et son double
Fritz Neumeyer, architecte, Berlin: Architecture and Philosophy, Miesan metaphysics
Stéphane Bonzani, architecte et philosophe, Paris: Qu'est-ce qu'un lieu à l'heure de l'antrocopène?
André Patrao, architecte et philosophe, Lausanne: Jean Nouvel et Jean Baudrillard, face à face
Jean Attali, philosophe et chercheur, Paris: les commencements de l'architecture
Céline Bonicco-Donato, Genoble: Penser l'architecture avec Martin Heidegger
Philippe Simay, philosophe, Paris : Prendre soin du monde, une nouvelle manière d'habiter
Stephen Griek architecte et philosophe, Genève: Penser l'art de bâtir avec Nietzsche
Nicolas Pham, architecte, Lausanne: l'éthique du métier
Jean-Marie Boyer, psychanaliste, Paris: Que peuvent nous apprendre Louis Kahn et Le Corbusier?
Benoit Goetz, philosophe, Metz: l'architecture et son double
Fritz Neumeyer, architecte, Berlin: Architecture and Philosophy, Miesan metaphysics
Stéphane Bonzani, architecte et philosophe, Paris: Qu'est-ce qu'un lieu à l'heure de l'antrocopène?
André Patrao, architecte et philosophe, Lausanne: Jean Nouvel et Jean Baudrillard, face à face
Jean Attali, philosophe et chercheur, Paris: les commencements de l'architecture
Céline Bonicco-Donato, Genoble: Penser l'architecture avec Martin Heidegger
Thématique des conférences (extraits) :
Jean Attali, philosophe et chercheur: « L’art commence non pas avec la chair, mais avec la maison ; ce pourquoi l’architecture est le premier des arts » : formule cursive de Gilles Deleuze et Félix Guattari pour dire la primauté de l’architecture, autrement que ne la pensa Hegel en son Esthétique. Ce dernier voyait dans la tour de Baal le monument primordial, l’édifice monolithique élevant son profil de pierre vers les hauteurs du ciel, tandis qu’un chemin étroit s’enroulait autour du volume pour ne conduire qu’à la table des dieux sur la plate-forme du sommet. Aucune ouverture, aucun percement, rien qui pénétrât l’épaisseur de matière ni ne l’ouvrît à une quelconque habitation. Pour les philosophes des Mille plateaux, au contraire, l’intériorité est première, comme ce creux de l’espace où vient s’établir le vivant. Intériorité de l’architecture et de l’habitation : les thèmes en seront discutés à partir d’une lecture critique de L’Eternel présent, oeuvre majeure de Sigfried Giedion.
Jean-Marie Boyer, psychanaliste: «Les questions récurrentes liées à l’acte architectural et ses conséquences, à l’habiter comme expérience essentielle de tout un chacun, conduisent à explorer plusieurs instances où la question du monde, dans ses infinies déclinaisons, peut être sollicitée. L’instance du Sujet, l’ architecte comme UN dans sa singularité, l’instance du cadre culturel et technologique d’une époque et l’instance de la demande et des attentes sociales de celle-ci tissent un réseau de contraintes dans lequel l’architecture s’inscrit nécessairement. Pour autant chaque immeuble, chaque construction porte «quelque chose» de celui qui l’a imaginé, pensé, dessiné et a présidé à sa réalisation. Pour approcher ce «quelque chose» il faut explorer le mystérieux chemin de la création depuis le concepteur jusqu’à son oeuvre. Ce chemin sera abordé à partir de deux figures majeures de l’architecture au XXe siècle: Louis Kahn 1901-1974 et Le Corbusier 1887-1965. Sous l’influence d’Husserl et de la phénoménologie nous exercerons un effort «d’intentionnalité» à leur égard. Avec les savoirs élaborés par la psychanalyse durant un siècle il s’agira, en écartant tous préjugés, d’initier une enquête éclairant l’énigme de la création chez chacun d’eux. Louis Kahn et Le Corbusier présentent deux visages contrastés où se confrontent éthique et esthétique, usage et forme, jouissance narcissique et empathie… Avec la psychanalyse on recherchera dans l’histoire de chacun les expériences, les évènements, les rencontres, les croyances qui ont contribué à élaborer sa subjectivité, sa façon de voir le monde, sa manière d’être architecte dans le monde et d’y inscrire ses productions. L’enquête ainsi ouverte se poursuivra par la reconstitution du périple des effets de cette subjectivité observables dans leurs édifices tangibles, leurs choix architecturaux, leurs modalités de travail et de collaboration. L’éclairage de la psychanalyse donne à lire l’architecture sous un angle inédit, découvre des ressorts de création habituellement ignorés."
Jean Attali, philosophe et chercheur: « L’art commence non pas avec la chair, mais avec la maison ; ce pourquoi l’architecture est le premier des arts » : formule cursive de Gilles Deleuze et Félix Guattari pour dire la primauté de l’architecture, autrement que ne la pensa Hegel en son Esthétique. Ce dernier voyait dans la tour de Baal le monument primordial, l’édifice monolithique élevant son profil de pierre vers les hauteurs du ciel, tandis qu’un chemin étroit s’enroulait autour du volume pour ne conduire qu’à la table des dieux sur la plate-forme du sommet. Aucune ouverture, aucun percement, rien qui pénétrât l’épaisseur de matière ni ne l’ouvrît à une quelconque habitation. Pour les philosophes des Mille plateaux, au contraire, l’intériorité est première, comme ce creux de l’espace où vient s’établir le vivant. Intériorité de l’architecture et de l’habitation : les thèmes en seront discutés à partir d’une lecture critique de L’Eternel présent, oeuvre majeure de Sigfried Giedion.
Jean-Marie Boyer, psychanaliste: «Les questions récurrentes liées à l’acte architectural et ses conséquences, à l’habiter comme expérience essentielle de tout un chacun, conduisent à explorer plusieurs instances où la question du monde, dans ses infinies déclinaisons, peut être sollicitée. L’instance du Sujet, l’ architecte comme UN dans sa singularité, l’instance du cadre culturel et technologique d’une époque et l’instance de la demande et des attentes sociales de celle-ci tissent un réseau de contraintes dans lequel l’architecture s’inscrit nécessairement. Pour autant chaque immeuble, chaque construction porte «quelque chose» de celui qui l’a imaginé, pensé, dessiné et a présidé à sa réalisation. Pour approcher ce «quelque chose» il faut explorer le mystérieux chemin de la création depuis le concepteur jusqu’à son oeuvre. Ce chemin sera abordé à partir de deux figures majeures de l’architecture au XXe siècle: Louis Kahn 1901-1974 et Le Corbusier 1887-1965. Sous l’influence d’Husserl et de la phénoménologie nous exercerons un effort «d’intentionnalité» à leur égard. Avec les savoirs élaborés par la psychanalyse durant un siècle il s’agira, en écartant tous préjugés, d’initier une enquête éclairant l’énigme de la création chez chacun d’eux. Louis Kahn et Le Corbusier présentent deux visages contrastés où se confrontent éthique et esthétique, usage et forme, jouissance narcissique et empathie… Avec la psychanalyse on recherchera dans l’histoire de chacun les expériences, les évènements, les rencontres, les croyances qui ont contribué à élaborer sa subjectivité, sa façon de voir le monde, sa manière d’être architecte dans le monde et d’y inscrire ses productions. L’enquête ainsi ouverte se poursuivra par la reconstitution du périple des effets de cette subjectivité observables dans leurs édifices tangibles, leurs choix architecturaux, leurs modalités de travail et de collaboration. L’éclairage de la psychanalyse donne à lire l’architecture sous un angle inédit, découvre des ressorts de création habituellement ignorés."
Exercice en classe - élèves de 1-2 H
Quelle est donc la notion fondamentale d'habiter, de la maison, de sa maison, de son essence? La quesiton a été posée à des enfants de 4 à 6 ans.
1 - Coloriage de bâtiments de différents architectes ainsi que d'un dessin d'une maison type pour les enfants, à choix.
2 - Dessins d'élèves d'une classe de 1-2 H d'un élément essentiel ou d'une partie de la maison dans laquelle ils aimeraient vivre.
3- Coloriage de la Leeza Tower de Zaha Hadid.
1 - Coloriage de bâtiments de différents architectes ainsi que d'un dessin d'une maison type pour les enfants, à choix.
2 - Dessins d'élèves d'une classe de 1-2 H d'un élément essentiel ou d'une partie de la maison dans laquelle ils aimeraient vivre.
3- Coloriage de la Leeza Tower de Zaha Hadid.